Interview Joost Brinkman - Team DSM

« Mon père est la première personne que j'appelle quand je gagne une course importante. »

Avant la course

Comment planifiez-vous vos parcours d’entraînement ?
Joost: « J'habite à Groningue, et sur place je roule au feeling. Je connais tous les itinéraires par cœur et je sais exactement quelle boucle je dois faire pour allonger le trajet de x kilomètres. Si je suis à Sittard, alors Wahoo ou Strava sont mes meilleurs amis. Parfois, j'emprunte les itinéraires de mes coéquipiers. »

Quels sont vos rituels avant une course ?
Joost: « La première chose que je fais est d'épingler le dossard sur mon dos, puis on discute avec les gars en se racontant des blagues et en écoutant de la musique. Avant une course, on se rappelle aussi toujours les points les plus importants pour cette course. »

Pendant la course

Qu’est-ce qui, dans l’effort et la fatigue, vous pousse à atteindre la ligne d’arrivée ?
Joost: « Je cours toujours pour gagner. C'est presque une sorte d'instinct primaire. Je ne peux pas faire autrement. Parfois en essayant de finir moi-même à la meilleure place possible. Parfois en aidant quelqu'un d'autre. Même lorsque mon travail est terminé et que je roule plutôt à l'arrière, je continue à tout donner. Une fois la ligne d'arrivée passée, je vois bien à quelle place je termine. Mais abandonner n'est jamais une option. »

Après une course, le corps doit récupérer. Quel(le) film/série choisiriez-vous pour une journée de repos ?
Joost: « Un jour de repos n'est jamais vraiment un jour de repos. Habituellement, nous roulons environ une heure et demie pour éliminer les douleurs musculaires et l'acide lactique. Sinon, j'aime bien regarder des séries comme Stranger Things, Breaking Bad et The Walking Dead. Mais je ne suis pas un adepte du « binge watching ». Mes amis sont fans de jeux vidéo. Moi, je ne suis pas très doué. Je me joins seulement à eux quand ils ont un nouveau jeu. »

« Je cours toujours pour gagner. C'est presque une sorte d'instinct primaire. Je ne peux pas faire autrement. Parfois en essayant de finir moi-même à la meilleure place possible. Parfois en aidant quelqu'un d'autre. Même lorsque mon travail est terminé et que je roule plutôt à l'arrière, je continue à tout donner. Une fois la ligne d'arrivée passée, je vois bien à quelle place je termine. Mais abandonner n'est jamais une option. »

Après la course

Quelle est la première chose que vous faites en descendant du bus de l’équipe ?
Joost: « Les gars se font la course à qui prendra sa douche en premier dans le bus. Moi, je discute souvent avec tout le monde sur le chemin du bus, donc je n'ai presque jamais l'occasion de participer, haha. Une fois dans le bus, c'est souvent un peu la cohue car tout le monde est encore plein d'adrénaline et d'émotions. Nous parlons tout de suite de la course. »

Imaginez que vous gagnez une course importante. Qui est la première personne que vous appelez ?
Joost: « Mon père. C'est avec lui que j'ai commencé à faire du vélo quand j'avais six ans. Maintenant que je suis dans une équipe professionnelle, il est un peu plus en retrait. Ce n'est pas facile pour lui de prendre de la distance, de ne plus être le premier à mes côtés après une course. Mais il est toujours très important pour moi. Mon père analyse la course tout de suite après l'arrivée. Parfois, je n'en ai pas envie. Même si ses remarques sont toujours pertinentes. »

Après la saison

Une fois la saison terminée, comment restez-vous en contact avec les autres membres de l’équipe ?
Joost: « Ce n'est que ma première saison dans cette équipe, donc je ne sais pas encore comment ça va se passer. »

Autres questions

Comment célébrez-vous les réussites en équipe ?
Joost: « Lors des compétitions de plusieurs jours, nous célébrons toujours les victoires à l'hôtel pendant le repas du soir. Simplement en passant un bon moment ensemble pour terminer la journée. »

La musique, comme le sport, est un vecteur d’émotions. Y a-t-il une chanson que vous aimez en particulier ?
Joost:« J'écoute beaucoup de genres de musique différents. Cela dépend vraiment de mon humeur, de ce que j'ai envie d'écouter. Mac Miller est l'un de mes chanteurs préférés. Ses titres très variés sont souvent optimistes et ils font réfléchir. »

À quels moments importants avez-vous besoin d'internet ?
Joost: « Chez Team DSM, nous travaillons beaucoup avec des données, donc l'internet et les appareils mobiles sont toujours importants pour nous. Après chaque course, nous sommes en contact avec l'entraîneur et le coach. Nous devons également télécharger nos données d'entraînement et mettre à jour le journal de bord le plus rapidement possible. Pour la communication avec les entraîneurs et les experts, il est très important que nous soyons connectés à tout moment. »